Avec un peu de recul, quand la mémoire est présente ,je pourrai certainement me remémorer quelques noms très respectueux qui ont vécus il y a bien longtemps et contribuer à l'édification ce petit douar et éduquer des générations entiéres.

 SI ABDESLAM   - MOHAND OUARMAR -OULED EL HASSANI- MOHAND OUKADDOR -Ould el hadj- MOHAND OUALI -

 SI ABDERRAHMAN - EL MAKADEM - EL HADJ MIMOUN - MOHAND OURABAH - MOHAND OUABKADER -

 MOHAND EL BACHIR - BOUCHTA - OULD EJALTI- AHMED EL AID - OULD ABDELKAFER - AHMED EL CHELHI-

 FKIR EL MILOUD - OULD EL FAKIR- BOUALEB - OULED EL BACHIR- EL HADJ EL ABDLI- EDOUIHEB- BENZINA

 Tous  disparus Allah yarahmhoum fi had el youm bi rimatihi el wassiaa. S’il y a des noms que j’ai omis par oubli ou par inadvertance je m’excuse d’avance et vous prie de porter les corrections nécessaires si cela est de votre portée .

Dans la vie, il faut choisir : être ou avoir. Si l'on choisit d'avoir, on passe sa vie à courir, pour avoir toujours plus. C'est un cercle infernal, une spirale sans fin. On ne voit pas sa vie passer. Quand une minute est écoulée, il y en a toujours une autre qui arrive. L'heure qui passe sera remplacée par une autre, inexorablement. Quand une journée finit, on en reçoit toujours une autre ensuite. Nous ne manquons jamais de temps et nous en recevons tous autant. Du temps, il y en a toujours ! Et il y en aura toujours... Jusqu'a la fin des temps... Nous disons que nous manquons de temps parce que nous savons que nous allons mourir et que nous voudrions tout faire avant. En revanche, si on se contente de peu, on a le temps d'écouter le temps qui passe, de regarder par la fenêtre, d'aller marcher dehors, de flâner, de regarder les fleurs... Le temps, c'est de l'argent ? Mais bien sur. Vous comprenez d'abord évidemment qu'il ne faut pas perdre votre temps a des balivernes, au chkil ; qu'il vous faut vite trimer dur, ne pas perdre une seconde, car pour chaque minute perdue, ce sont des sous qui s'envolent. Ne faut-il pas comprendre exactement le contraire. « Le temps, c'est de l'argent », pour moi, cela veut dire que le temps est une richesse, que c'est la seule richesse en fait, puisque l'argent la symbolise. « Le temps, c'est la richesse », voila ce qu'il faut entendre. Donc, est riche celui qui a du temps. De ce fait, nous sommes tous riches, puisque nous avons toujours du temps. Mais voila, si on le gaspille, ce temps qui nous est donne, si on le gaspille à courir après de vulgaires sous, nous nous appauvrissons, nous perdons notre temps, notre richesse... Pourquoi au fait prenons-nous des vacances ? Pourquoi en prenez-vous ? Pour ne rien faire évidemment. N'est-ce pas la preuve que ne rien faire, c'est le grand luxe

Champs de blé parsemés de coquelicots.

De bleuets et glaïeuls roses et verts tantôt.

Mois d’avril aux folles caresses des vents

Se courbant, harmonie des vieux temps.

La belle saison aux sincères poignées de mains

Parfois calleuses, aux espoirs de lendemains.

Plus généreux, sur les sentiers des fontaines.

Qui se tarissaient, a dos d’ânes, et lointaine.

Étant la source, avec ces temps lourds.

Le feu, de bois ramassé aux labours.

Une fois éteint, les larmes aux yeux.

Il fallait souffler fort, la fumée, à deux.

Parfois, très tôt, aux prémices des aurores.

Quand les chants du coq, magiques décors.

Venaient à tirer la nature de son sommeil.

Somptueux aux levants couleurs de vermeil

Au détour du ragab a mi chemin au nord la ville de beni saf au bas derrière ce patelin nomme beni Khaled.

Plus que ce sentier glissant et sinueux les snobbers, la descente des caroubiers et c’est le match supérieur, les brinis, les blocs djemila, puis les ardoises du CET et le match.

Ahmed el gard allah yarhmou, kartoze, chérif hamia, naimi, et les vestiaires du CSBS.

El gantra vers sidi el mekhfi ou c’était le naanaa frais et les batimat erkayz .puis la maison de berrafaa et ses figuiers .tabib des coubania, en bas el canterra fief des cerfs volants, plus loin georgeot le moniteur d’auto école.

Revenons à la rue jean jaures, la maison de navarro et son garage de réparation mécanique, la maison de bensafi le policier, cabrero l’espagnol aux caprins.