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Old Benikhaled

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The Il était une fois au fin fond des temps un village, pâté de masures, noyées au milieu de jardins sauvages. Figuiers

The Il était une fois au fin fond des temps un village, pâté de masures, noyées au milieu de jardins sauvages. Figuiers et figues de barbarie faisaient la joie des indigènes la saison des fruits. Aux crépuscules ce hameau semblait s’engloutir dans le monde des ténèbres. Il n’existait plus. Seuls quelques hurlements de chiens venait perturber le néant obscure et glacial des ses nuits frissonantes ,témoignant d’une existence humaine.

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Old Benikhaled

demlij

Le 24/08/2010

skyover
skyover 
Ce matin, j'ai ouvert la fenêtre, j’ai senti quelque chose d'étrange dans l'air.

J'ai levé les yeux vers le ciel, j’ai vu la pluie tombée, et j'ai compris que quelque chose avait changé.

Je ne sais pas pourquoi, j’ai tout de suite pensé a toi.

J’ai attrapé le téléphone, composé ton numéro, la peur au ventre, j’ai attendu que tu décroches.

Mais tu ne l'as pas fait

J'avais un mauvais pressentiment, je sentais quelque chose d'étrange, des larmes coulaient le long de mes joues, je ne comprenais pas pourquoi je me mettais dans cet état, car il n'y avait rien de concret, juste ce mauvais pressentiment.

Je t'ai appelée une fois, deux fois, trois fois.

Tellement de fois, mais tu n'as jamais décroché...

 

dis t'a oublie ou quoi

Le 13/08/2011

 

barka ma ecchkil.

tu dormais ou avec tes 05 freres sous un grand bourabah sur une hassira a meme le sol.Tu ramenais l eau de la fontaine a dos d'ane avec un temps fou pour remplir tes bramiles.Des femmes des jeunes et moins jeunes quand c'etait pas ta mere qui le faisait.avec cette odeur nauseabonde de crotes melees a cette flaque d'eau pataugeant mulets et gents aux cris indesciptifs.et tu dis quelle vie nous menons de nos jours .T'a l'electricite a portee de main dire que tu en as souffle des bougies.La telecollande te permetttant de voyager sans sortir de ton lit.Ca c'est ta malvie.bon sang tu allais comment  a l'ecole T'as appris meme a parler anglais alors que tu ne savais que siffler ou lancer des pierres sur tout ce qui bouge ou sur tout etranger qui s'aventuait dans ton douar.

Tete de con takoul fel el ghala et tu seb el mala.

 

etre libre chez nous

Le 02/06/2014

 
Outre mer, la pollution crée des tensions politiques. Chez nous, c'est quand il n'y a pas de pollution que cela devient étrange, presque anxieux. On a besoin de sentir nos déchets. Tels des animaux prêts à débouler dans la jungle de la ville. Tous pratiquent la pollution sauvage. C'est un droit, on est libre, c'est la terre de tous. La brigade de la propreté n'accuse personne. Quel intérêt ? Il y a du travail c'est l'essentiel. Si nos trottoirs étaient lisses, nous marcherions plus vite mais pour aller où. Pour faire quoi ? Laisse tomber. C'est un sujet pourri. Les rats, les chats; la vermine de toute sorte trouve sa place dans nos cités. Elle nous rappelle qu'il y a pire que nous. C'est réconfortant. Le désordre c'est la liberté. Relative certes. Les extérieurs n'appartiennent à personne. Pourquoi s'en préoccuper ? Dans nos villes, y a ceux qui crachent, ceux qui abandonnent leurs détritus, à la vue de tous, ceux qui se débarrassent d'objets inutiles et encombrant leurs intérieurs. Ils désintériorisent. Ils larguent leurs problèmes en même temps que leurs ordures soulagez-vous.. Pourvu qu'ils rentrent allégés. Attention, le pain c'est sacré. Ps: Doit on remonter le temps pour découvrir la solution.les temps ont évolué Mohammed. Les espaces verts aussi. T’en fais pas tant que la miche de pain se met au sachet au lieu du filet on est sur le grill.
Bonne journée Moh

 

ENNIF

Le 23/06/2014

 
Révolution

Le père le retient, le calme. «Non, mon fils, ramène-les-moi, j'ai mieux à leur dire, les cogner ne servira à rien. Vous savez mes enfants, leur dit-il d'une voix aussi calme qu'un coup de fouet, «cette aamama, ce turban, pendant toute la guerre, toutes les balles de la colonisation n'ont pas pu me l'enlever. Et aujourd'hui il a fallu d'un  fil parabolique pour vous descendre les jeans. Est-ce que vous savez au moins d'où vient cette mode que vous copier avec fierté ?
Le pantalon taille basse a son origine dans les prisons où les ceintures sont enlevées aux détenus pour des raisons de sécurité.
Les pantalons des prisonniers sont souvent en taille unique et donc trop larges. Porter ce genre de pantalons était donc le signe de ralliement des prisonniers. A leur sortie de prison, pour se reconnaître, les anciens tôlards continuaient à s'habiller pantalon taille basse.
La mode s'est propagée dans les ghettos jusqu'à inspirer le style «fashion» . Quel symbole ! Vous  leur ressembler. Votre style vestimentaire est semblable au style des prisonniers US ! N'êtes-vous donc pas, finalement, que des prisonniers, des esclaves de cette société ? En taille basse ya ouled, vous ne pouvez pas courir, vous ne pouvez pas défendre votre copine, vous ne pouvez pas vous défendre, vous êtes comme un pantin désarticulé, privés de votre liberté,»...
Les hommes sans ceintures sont des hommes fesses en l'air sans rojla.. Vous ne ferez pas de vraie Révolution... 

 

Degenerescence

Le 22/06/2016

 
De mes souvenirs de collégien, et ayant besoin d’un dictionnaire, notre professeur nous obligea à ramener cinq dinars chacun. Quelques jours plus tard chaque élève eut son Larousse de poche .tous identiques. Vingt ans plus tard je réalisais l’envergure de cette noble initiative. Quarante ans plus tard, je fus atterré par le fait qu’une institutrice fit main basse sur les prix de fin d’année de sa propre meilleure élève. Cela s’est passé à b…-… On a beau tourner et retourner la problématique sans jamais trouver la bonne solution ; sinon reposer la question autrement. Est –ce un suicide à long terme ou bien une déchéance qui mènera inévitablement a la disparition pure et simple de toute une nation. Le devoir de chacun piétine sur le droit de l’autre, sans pouvoir dissocier l’un de l’autre. Une mère pleure son enfant péri en mer. L’universitaire ne trouve aucun travail. Un interne ne peut plus qu’assister aux souffrances de son patient, faute des moyens. La pomme de terre fuit les ultimes ragoûts, elle se fait tant désirée. Le retraité fait la chaîne des heures durant pour sa piètre rente. Les robinets ont tellement soif qu’ils ne ronflent plus des semaines consécutives. Des professeurs d’universités qui, sans logement, corrigent les examens de leurs étudiants dans une chambre d’hôtel. Des universitaires s’agglutinent dans les amphis et les piaules surpeuplées. D’interminables cites dortoirs jonchent ces autoroutes dévoreuses chaque jour nouveau son lot d’écoliers insouciants. Des décharges en pleins milieux des cités même les plus huppées, croupissent aux côtés de voitures flambant neuves. Des forets entiers, de l’époque du sacrifice et du reboisement, sont décimées à coup de béton, sinon par ces hideux sachets et le reste par nos propres urées. Par quels sentiments sommes nous habités. Autodestructeurs. Comme qui disait une fois en réponse a son ami : Comment fais –tu le matin pour te laver ? Je me jette à la mer .Et sans savon. Et les enfants ? Ils suivront à la rame. Et les études L’université nous livre des harragas . En définitif ce sont qui les conquistadors Et on applaudit bien sûr, haut et fort, constamment et toujours.

 

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